Amako Shiroi, neko docile pas docile !

Amako...eh bien Amako est loin d'être la plus gentille et docile neko de l'univers, du moins aux premiers abords. Il faut tout d'abord savoir qu'elle voue une haine irréprochable envers les humains, autant filles que garçons, autant enfants qu'adultes et cela à cause de son passé qui lui à pour ainsi dire, forgé ce que j'appelle un caractère trempé. Aussi, je plaint d'avance son futur possesseur. En effet, ce n'est pas en un claquement de doigt qu'elle obéira à un quelconque ordre. Elle les déteste tous plus que tout au monde et n'en fais souvent qu'à sa tête. Têtue, elle n'abandonne jamais les objectifs qu'elle se fixe, sauf si elle est vraiment contrainte de se soumettre. Aimable ? Hormis avec les êtres qui lui sont précieux, elle ne l'est pas d'un chouïa. Ce qu'elle pense, elle n'a aucun mal à l'avouer. Et cela, même si elle fait du mal. Vous l'aviez certainement compris, elle ne se laisse en aucun cas marcher sur les pieds. Donc un conseil, ne la cherchez pas trop, sinon vous risquez de fortement le regretter <3 A plus forte raison, n'essayez même pas de la draguer, vous risquez de vous prendre un poing ou un pied dans la figure, c'est sûr et certain. Le mensonge, elle le hais, lui mentir, elle s'en apercevra rapidement et vous pardonner d'avoir menti eh bien...ce sera très difficile, surtout si vous n'êtes pas proche d'elle. En gros, ne lui mentez pas ou cela se retournera contre vous, et je vous assure que ce n'est pas la chose la plus agréable du monde. Amako n'est pas du genre à montrer ses faiblesses d'ailleurs. La voir pleurer serait un exploit, tout autant que la voir rire ou sourire(appelez-moi au 7A28 si ça se produit, parce que quand je dis que c'est un exploit, c'est que c'est pas un truc de mini-pleurette). On la verra bien plus souvent avec un air neutre ou disons énervé sur son visage. Peut-être d'autres expressions, mais ce sont celles-ci qui reviennent fréquemment.
Je suis sûre que vous qui êtes un être normalement constitué et que par conséquent, au plus profond de votre âme vous vous dites : « Mais enfin, c'est quand même pas une sans-cœur si ?! Je porte plainte là, tu déconne ou quoi ?! » Eh bien j'ai envie de vous répondre, non je rigole pas. Et puis, soyez polis que diable !(*dit-elle*) Mais...comme ce n'est pas le cas, eh bien je vous dis oui, je rigole. Amako n'est donc pas une sans-cœur. C'est juste une enfant qui a vécu des épreuves bien difficiles et lourdes à porter sur ses épaules. Au fond, elle est très gentille et douce ainsi que très protectrice (voir mère poule à des moments.). Elle pourrait même sacrifier sa vie pour ses proches. Si elle en a envie, elle peut-être serviable et un peu naïve...mais cet aspect de sa personnalité est enfermé dans son cœur enchaîné. Des fois, bien que rarement, on peut avoir un mixe des deux personnalités pour laisser place à une autre Amako...mais jusqu'à présent, cela ne c'est jamais produit.

Amako n'est pas la fille qui à 0 défauts, très loin de là. Elle est insolente envers les humains et quelques fois les neko et hybrides, ce qui ne donne pas d'elle une bonne impression. Voir un accident par exemple d'un petit humain qui serait coincé la laisserait indifférente, du moins en apparence. C'est une sorte de rebelle qui n'obéit jamais aux ordres. Son plus gros défaut est de cacher ses sentiments comme la souffrance. Mais elle n'arrive cependant pas à effacer sa jalousie et sa possessivité encombrante.

Eh oui, Amako possède tout de même des qualités cachées. Elle sait miraculeusement bien jouer du piano et chanter aussi. D'ailleurs, ce talent là est assez exceptionnel. Elle arrive à faire 3 changements de voix différents. Ce qui fait qu'elle a une voix dans les aigus, dans les graves et une située à peu près entre les deux, mais rien de plus, elle ne peux pas changer complètement sa voix. Mais ce ne sont pas là ses seules qualités. En effet, malgré cette apparence de dure, elle est tout de même très gentille et douce. Dans une situation impliquant ses êtres chers à son cœur, elle révèle un admirable courage, qui parfois pourrait frôler la folie. Elle est aussi intelligente et, si elle le désire, réfléchis avant d'agir(du moins, quand elle à le total contrôle sur ses émotions). Si on devait l'abandonner, elle saurais se débrouiller seule.

Ses goûts...eh bien Amako aime beaucoup tout ce qui touche à la musique. Sa passion est de chanter et de jouer du piano, bien qu'elle n'ai pas souvent eu l'occasion. Elle n'aime pas les humains, mot bien faible d'ailleurs, on pourrait affirmer qu'elle les hais du plus profond de son cœur. Chercher et causer des problèmes à ses ennemis et aux humains est quelque chose qu'elle aime bien faire. Suivant les relations, ces causes de problèmes sont tout simplement des taquineries. Ah oui, elle hais qu'on lui mente et aussi une certaine couleur qui est le rose...bonne arme pour la taquiner je l'avoue. Une chose qu'elle aime beaucoup aussi : la légendaire PELOTTE DE LAINE ! Bah oui, elle a des gênes de chat quand même xD.

Pour commencer cette brève description physique d'Amako, nous commencerons par ses cheveux. Ceux-ci sont plutôt longs et fins et lui arrivent à un peu plus bas que la moitié de son dos. Ils sont d'une magnifique couleur argentée et brillent sous l'éclat de la lune. Ses yeux sont d'une jolie couleur rouge sang éclatant et son regard peut autant paraître dur que doux. Son visage fin exprime tout autant d'expressions que son regard. Il est rare d'y voir un très beau sourire pas sadique, mais cependant pas impossible. Autour de son cou, elle porte un jolie ruban bleu, cachant ainsi sa marque. Concernant sa taille, elle n'est ni très grande, ni trop petite. Elle mesure exactement 1 mètre 67 et ne pèse que 42 kilos(espèce de poids plume va xD). Nous passons maintenant à la partie la plus importante, celle qui différencie Amako de nous, les êtres humains : ses gênes animales. Elle possède des oreilles et une queue de chat noir, faisant bien ressortir sa chevelure. Elle a également des griffes rétractables et des petites canines. Ses doigts sont longs et fins, de tel que l'on peut déceler chez elle, une certaine agilité, accompagnée d'une incroyable souplesse. Concernant ses habits, étant donné qu'elle n'a presque jamais quitté sa cage à l'animalerie, elle ne porte que sa robe bleue à bordure noires, lui arrivant jusqu'aux genoux. Aux pieds, elle porte des ballerines bleues. Sur sa manche droite, une broche en forme de rose blanche est solidement accrochée. Amako n'a pas de style vestimentaire particulier, et pour tout vous avouer, elle s'en fiche totalement d'être jolie ou à la mode, le physique n'a pas d'importance selon elle.

Un 3 Septembre, une jolie petite fille vit le jour, un jour assez spécial d'ailleurs. Ce jour là, il neigeait, alors que la fin de l'été était encore loin d'avoir sonné, tout autant que le début de l'hiver. D'ailleurs la veille, il avait fait si beau qu'un temps comme celui là aurait été impossible. Est-ce que la venue de cet enfant faisait tomber la neige ? Peut-être, cependant personne ne pouvait le prouver. Ce temps donna l'idée à la mère de l'enfant d'appeler celui-ci Yuki, ce qui veut dire neige. Le père et la mère étaient comblée et la petite dormait à poing fermé, n'ayant même pas pleuré un peu. La famille n'était ni riche ni pauvre. Elle était plutôt dans la moyenne, mais de toute façon, ce n'était pas ce qui était important, surtout à Anyastel. La petite Yuki avait une grande sœur qui était très connue auprès des autres habitants du monde entier. Son nom était Shiika et elle était âge de 10 ans de plus que sa petite sœur. Yuki admirait beaucoup son aînée. Elle était forte et très gentille. Pour la petite neko elle paraissait être disons...un ange. Il était certain qu'elle la respectait au plus haut point et que lorsqu'elle lui demandait un service, elle obéissait avec plaisir. C'est dans cette ambiance familiale relâchée et heureuse que yuki passa 7 merveilleuses années insouciantes et extérieurs aux problèmes comme la guerre. Mais...du jour au lendemain, Yuki vit sa vie basculer soudainement, sans crier garde et sans lui demander son avis. Le premier point de ce changement était son père. En effet, ce dernier était un homme. Et sur Anyastel, c'était la guerre...alors vous vous doutez de ce qu'il c'est passé. Il a effectivement été rapatrié pour se battre, laissant à contre-cœur derrière lui, sa femme et ses deux jolies filles. Inutile de vous dire que Yuki en fut fortement touchée émotionnellement. Inconsolable . C'est bien le mot. C'est limite si il est trop faible pour exprimer parfaitement cette expression que la petite neko ressentait au plus profond de son cœur. Et comme si cela ne suffisait pas, Shiika en rajouta une couche quelques jours plus tard. Silencieusement, elle était sortie de la maison, sans rien dire à quiconque. Mais malheureusement pour elle, Yuki avait remarqué cette « fugue » et l'avait suivie. Comment se débarrasser d'une gamine adorable comme elle ? C'était pas très fastoche, surtout quand on est sensible à ce genre de choses...Shiika, e,n grande protectrice qu'elle était, ne voulait pas l'embarquer dans des affaires avec des problèmes pareils. Mais...elle ne voulait quand même pas lui mentir non plus. Alors elle lui avoua tout...elle lui avoua qu'elle allait emprunter un portail dimensionnel et se rendre dans l'autre monde dont tant de légendes parlaient. Enfin légende...ce n'en était pas une en vérité, après tout, on pouvait le prouver grâce au don de Shiika. Yuki évidemment insistait pour venir. C'est qu'elle était têtue la petite...alors son aînée lui offrit un présent Elle sortie de ses poches, une broche en forme de rose et de couleur blanche et la déposa dans le creux de la main de sa petite sœur. Elle déposa un petit baiser sur ses joues en lui murmurant un sincère « je reviendrai » puis disparu en passant par un portail dimensionnel qu'elle venait de créer, laissant seule dans la nuit et sous le magnifique ciel étoilé d'Anyastel, la toute petite neko âgée d'à peine 7 années de vie.

Environ 6 mois après ces évènements, Yuki arrivait à vivre à peu près comme si de rien était. Elle cachait ses sentiments en souriant, elle était serviable, gentille et douce. C'était pire que Shiika (pire qu'un ange vous imaginez ? Sans doute vous y croyez pas). Sa mère le savait pertinemment, qu'elle faisait semblant d'être la fille la plus heureuse du monde, mais elle se taisait, ne voulant pas rajouter en une couche. Elle se contentait d'être tout le temps là lorsque sa fille pleurait, comme le fait une bonne mère attentionnée. Environnement plutôt convenable, mais encore une fois, cet équilibre fut brisé soudainement. Comme je suis sûre petit lecteur que tu as attentivement l'histoire de ce forum, tu le sais que 6 mois après son arrivée sur la planète Terre, Shiika, capturée par les scientifiques; fut contrainte d'ouvrir un portail dimensionnel permettant à ces hommes au service de la science humaine de capturer les habitants d'Anyastel. Eh bien, tu as un petit aperçu de ce qui attend notre petite Yuki. Les scientifiques débarquèrent dans la maison, armés de leurs cages et de leurs armes, souvent de simples pistolets. Horrifiées et tremblantes, Yuki et sa mère étaient cachées dans un coin sombre de la maison, les larmes aux yeux. Qui n'aurait pas peur d'ailleurs...armés comme les hommes étaient, tout être normalement constitué comme toi j'en suis sûre cher lecteur, aurait vu sa vie défiler en un éclair et aurait eu cette si grande terreur qu'inspire la faucheuse qui nous emporte dans son bateau avec sa faux vers le chemin de la mort. C'était donc cette émotion qui primait chez la mère et la filles avec des oreilles et une queue de chat. Manque de chance, un des scientifiques leur mit la main dessus en les trouvant, après une recherche intensive dans la maison entière. Il s'apprêtait à les empoigner et à les enfermer contre leur gré dans les deux grandes cages qu'il transportait avec lui. Mais une personne que jamais nous aurions soupçonné qu'elle viendrait, tua l'homme au service de la science humaine, avec seulement de puissantes griffes. Mais de qui s'agissait-il ? Eh bien tout simplement du père de Yuki et de Shiika qui était revenu en urgence de la guerre, ayant appris que des êtres étrangers à Anyastel avaient pénétrés dans leur monde. Ce fut avec une grande joie et un grand soulagement que la mère et la fille se jetèrent au cou du grand neko, pleurant à chaudes larmes, diverses émotions étant mélangées. Le père de famille les avait serrées dans ses bras, bien soulagées qu'elles furent toutes deux vivantes. Mais cette subite grande joie ne fut que d'une très courte durée. Un coup de feu se fit entendre, une désagréable odeur de brûlé se faisant sentir accompagnée d'une insupportable odeur de poudre...eh oui, un scientifique qui venait d'arriver avait tiré une balle...dans la tête de notre sauveur improvisé. Un perçant cri d'horreur et de désespoir sortie de la bouche des deux survivantes. Le corps du défunt était affalé sur celui de Yuki et la mère était incapable de bouger d'un centimètre, son visage étant caché par ses mains et des effluves de larmes coulant sur ses joues. Le sang s'était incrusté dans les fins cheveux gris argentés de la petite neko qui pleurait et se retenait de crier encore plus fort qu'elle ne l'avait fait. Elle ne pouvait plus bouger, le poids de son défunt père était bien plus considérable que le sien, ce qui n'était pas très étonnant étant donné leur différence d'âge. Un scientifique avait profité de cette occasion pour se rapprocher de la petite fille, sans dire un mot. Il mit un très puissant coup de pied dans le ventre du neko dont la vie avait donc quitté le corps, l'envoyant directement valser contre un mur. Puis l'homme au service de la science s'apprêta à saisir la petite Yuki par le col quand la mère se révolta se jeta sur son assaillant, lui plantant puissamment ses crocs aiguisés dans le bras qui ne tenait pas la cage, le faisant saigner abondamment et faisant arracher un cri de douleur à vous en rendre sourd à l'homme. La mère avait alors crié à Yuki de s'enfuir, et c'est ce que la petite neko fit. Vivement elle se leva et commença par passer par la fenêtre, quand un nouveau coup de feu fini par attirer son attention. Son cœur battait à tout rompre à l'idée de voir ce qu'elle s'imaginait...ce qui en effet c'était produit. Sa mère venait de se recevoir une balle à son tour...mais contrairement au père de notre petite fille, ce fut ce qui nous permet d'éprouver des sentiments qui fut touché. Autrement dit, le cœur mes chers amis. Détruite, Yuki tomba de la fenêtre, ne se rattrapant pas, comme elle avait si l'habitude de faire à l'accoutumée...elle pleurait sans pouvoir s'arrêter puis...elle finit par s'évanouir, les larmes coulant toujours sur ses petites joues de poupée de porcelaine, sentant qu'on la transportait autre part, ailleurs que ce monde nommé Anyastel où elle était née et où elle avait passé les premières années de sa vie.

Quand Yuki ouvrit les yeux, la première chose qu'elle vit, ce fut un plafond d'un blanc immaculé et de drôles de personnes avec un masque et des blouses blanches. Tiens donc ? Ils n'avaient pas d'oreilles d'animal ? Mais où était-elle donc. Se redressant, elle commença à paniquer. Puis un des médecins présent, homme avec un masque et une blouse blanche vous vous en doutez, lui expliqua du tout au tout. A ce moment, Yuki c'était mise à pleurer, ayant bien conscience de la situation. C'est d'ailleurs à partir de cet instant qu'elle commença à haïr les humains. Mais pendant cette période qu'elle passa à l'hôpital, au lieu d'être comme nous la connaissons telle qu'elle est maintenant, elle était tellement envahie par la triste et la culpabilité que la haine arrivait même à être dissipée et oubliée. Son regard était constamment plongé dans le vide, elle ne pensait plus à rien. Après tout, elle avait perdu toute raison de vivre. Mais un jour, alors qu'elle se baladait comme à son habitude dans les couloirs, sans aucun but précis en tête, elle entendit des médecins parler d'une certaine neko, celle qui fut la première à être découverte sur la planète Terre. Son nom ? Shiika Tachibana. Les oreilles de Yuki s'étaient dressé et un certain grand soulagement mélangée d'une joie intense vint s'incruster dans le cœur de la miss, lui redonnant de la vivacité et de la vie à son regard et à sa simple présence dans ce grand hôpital où elle foulait le pied actuellement. Grâce à cette reprise de confiance en soi, elle put sortir plus tôt de l'hôpital. Mais ce n'est malheureusement pour elle, pas dans le meilleur des endroit du monde qu'elle fut envoyée, loin de là mes chers petits...Je vous laisse deviner et vous trouvez tout seuls comme des grands ou je l'ouvre et j'avoue tout ? Eh bien, comme je sais pas tenir ma langue sur les histoires de mes personnages(sauf en cas d'urgence), je vais vous le dire même si je suis persuadé que vous êtes des êtres supérieurs qui savent tout. On l'emmenait à l'animalerie, contre son gré. Mais à vrai dire, elle n'avait pas beaucoup protesté, pour ne pas dire pas du tout. Qui sait, elle aurait peut-être une chance d'y retrouver sa grande sœur...Ce fut ainsi que l'on l'enferma dans une cage, comme tous ses autres semblables d'ailleurs. Elle ne disait rien, ne protestait pas lorsqu'elle se faisait frapper(ce qui était tout de même rare étant donné qu'elle était sage comme une image). Un jour, on la laissa exceptionnellement sortir de sa petite et étroite cage pour faire le ménage dans toute l'animalerie. Le bâtiment était immense, cela prendrait du temps, mais c'était largement mieux que de rester immobile dans sa cage, à se morfondre ou à rester dans son passé, se remémorant chaque évènements, chaque douleurs ou émotions ressenties. Yuki se mit donc à faire le ménage quand, une fois qu'elle fut arrivée dans le bureau du dirigeant, elle tomba sur un grand piano. Cet instrument la fascinait depuis qu'elle était toute petite. Elle n'avait eu l'occasion d'en jouer que quelques fois dans sa vie mais avait souvent écouté d'autres personnes en jouer. Et il fallait avouer qu'elle adorait ça. Après une minutieuse inspection des alentours, vérifiant qu'il n'y avait personne, elle s'assit donc et commença à jouer du piano...puis au fur et à mesure qu'elle appuyait sur les touches, l'air vague joué se transforma en une magnifique chanson, agréable à l'oreille. La neko se mit alors à reproduire une chanson qu'elle avait déjà entendu et c'était mise à chanter, d'une voix claire et douce. Une fois que son morceaux fut terminé, elle avait fermé ses yeux puis les eût rouverts d'un coup, sentant une présence humaine derrière elle. C'était le patron de l'animalerie...Yuki était prise sur le fait...elle s'attendait à recevoir une punition, mais finalement il décida...de l'adopter. Eh oui, vous avez bien lu. Le gérant avait pris la jeune neko sous son aile. De plus, il lui promis une chose : de l'emmener voir Shiika un jour. Cela sur-motiva la petite qui se mit alors à travailler aussi dur que possible, obéissant à chaque ordre de son maître, même malsain, autant pour elle que pour les autres. Le désir de revoir sa sœur était tellement fort chez elle, qu'on sentait qu'elle serrait prête à tout sacrifier pour la voir ne serai-ce qu'une seconde. Donc, elle obéis, comme tout bon neko ou hybride docile.

Deux ans plus tard, Yuki grandis, autant physiquement que mentalement. Elle avait maintenant atteint l'âge de 9 ans et servait toujours aussi bien son maître. Fidèle, elle ne rechignait jamais à la tâche, elle commençait même à s'y habituer. Le dirigeant de l'animalerie décida un beau jour de l'emmener voir sa sœur. Vous vous en doutez que la miss était toute excitée. Cela faisait quand même un bon bout de temps qu'elle n'avait pas revu Shiika après tout. Mais je vous assure que cette joie s'évapora aussitôt après avoir pénétré dans la cellule de la jeune femme. Elle était bel et bien là, affalée sur le sol, inerte. La vie avait désormais quitté son corps, emportée par la faucheuse qui l'emmènerai au royaume d'Hadès. Et tout recommença...cette si importante série d'image, ces sentiments de tristesse infinie et de culpabilité écrasante...la mort d'un être cher...encore une fois, tout c'était reproduit. Pas exactement la même situation, mais le résultat était le même. Désormais, Yuki ne travaillait plus, elle avait perdu une fois de plus le goût de vivre. Le gérant de l'animalerie décida alors de se rendre au marché noir et fini par vendre celle qui avait été sa domestique pendant plus de deux ans.

Yuki se retrouva donc enfermée, encore une fois, dans une cage étroite et sombre. Son regard était redevenu vide d'expressions et vraiment très peu accueillant. Personne n'osait à présent s'approcher d'elle...à par quelques personnes, certainement folles ou ayant de très drôles de goûts. D'ailleurs un soir, une de ces fameuses exceptions décida d'adopter la jeune neko. Mais cette fois-ci chers lecteurs, cette Yuki que vous avez connu, changea du tout au tout. En effet, à peine elle venait de sortir de la cage qu'elle assomma son acheteur et tua au passage les vendeurs, libérant les neko et les hybrides qui étaient enfermés dans leur cage qui leur servaient d'enfer sur terre. Eh oui...sa haine pour les humains surgit d'un coup, de tel que son ancien caractère se changea en celui tel que nous le connaissons aujourd'hui. La jeune neko s'apprêtait à partir quand elle fut interpellée par une voix faible. Se retournant, elle fixa son interlocuteur. Son ex-acheteur...et voilà ce qu'il lui demandait : « Qui es-tu ? ». En entendant cette question, Yuki avait laissé un blanc d'environ 5 secondes, le temps de réfléchir...puis elle répondit simplement :

« Je m'appelle Amako Shiroi...souviens t'en, sale humain de pacotille... »

Et à ces mots, elle avait littéralement tourné les talons, s'enfuyant sous un nouveau nom. Elle était désormais libre, plus personne pour l'enchaîner...du moins, c'est ce qu'elle pensait...environ deux semaines plus tard, la fourrière fini par la capturer et la renvoyer dans ce lieu qu'elle haïssait plus que tout au monde t dans lequel, jamais plus elle n'aurait voulu mettre les pieds : L'animalerie. On l'enferma donc une fois de plus, dans cette minuscule cage. Comme tout le monde dans l'animalerie avait entendu parler de son don pour le piano et la danse, elle avait le droit de sortir un peu pour distraire quelques minutes les humains...mais rien de plus. Il fallait avouer que c'était déjà pas mal pour elle. Un beau jour un client vint l'acheter, séduit par son talent en musique. Ce fut plus dur que la normal, on du lui mettre un collier pour éviter qu'elle ne se rebelle. Mais dans sa nouvelle maison, ce n'était pas mieux. Elle refusait d'obéir, ne bougeait pas lorsque son maître l'appelait etc...donc forcément, l'homme ne tint pas très longtemps dans ces conditions. Pour se venger, il lui fit tatouer un énorme dragon noir tout autour du cou, un symbole de non liberté...alors cette fois, Amako craqua, non, elle explosa même. Le soir venu elle entra dans la chambre de son maître endormi...et le tua pendant son sommeil, de façon à ce que plus jamais, il n'ouvre les yeux. Et cela marcha....puis la jeune neko pris la fuite...

Des années plus tard, Amako, alias Yuki, fut finalement rattrapée une fois de plus par la fourrière et renvoyée à l'animalerie. Depuis ces jours maudits, elle n'a plus jamais été la même et voue une haine irréprochable envers les humains. Son tatouage étant indélébile, lui rappellerait à quel point elle était encore loin d'atteindre ce qu'elle appelait « la liberté »...